Objectif de cette analyse :
Cette analyse est la première d’une série, qui vise à vous présenter de manière factuelle les résultats de nos indicateurs. À travers notre plateforme, vous avez accès à pas moins d’une vingtaine d’indicateurs, actuellement tous accessibles gratuitement via notre formule bêta test.
L’objectif de cette étude est de vous présenter un premier bilan de notre indicateur, sur l’indice S&P500. Cela va nous permettre d’ajuster ou non certains paramètres afin de le rendre toujours plus performant et pertinent pour n’importe quel utilisateur. Que vous soyez trader d’options, futures ou produits dérivés, notre indicateur d’intérêt options vous permet d’anticiper la clôture du marché avec plus ou moins de précision. C’est ce que nous allons voir ensemble aujourd’hui.
Notre indicateur se présente sous deux formes distinctes : une forme dite d’analyse et une forme opérationnelle. Sous sa forme d’analyse, vous retrouvez l’indicateur dans la section « Daily Analysis ». Il se compose d’une courbe bleue connue sous le nom d’intensité 0DTE.
Attention, ici l’aspect d’intérêt fait référence au niveau de prix intéressant, susceptible d’attirer le marché, et ne doit pas être confondu avec « open interest », qui correspond aux contrats ouverts sur options à un instant bien précis.
Le concept 0DTE vient du fait que pour produire cette courbe, l’indicateur s’intéresse à l’intérêt options porté par les opérateurs selon certains critères sur une période très courte, connue sous le nom de 0 DTE. Un article abordant le concept des options 0DTE est accessible sur notre blog.
Toujours dans sa forme d’analyse, la courbe d’intensité se compose de creux et de pics. Son fonctionnement est assez simple : les pics, qu’ils soient à la hausse ou à la baisse, représentent les intérêts communs des investisseurs. Dans une optique par exemple de limitation de leur exposition, certains acteurs du marché ont tout intérêt à voir le marché clôturer suivant différents niveaux de prix.
C’est l’objectif de notre indicateur : identifier les niveaux de prix communs à la majorité des opérateurs, ici sur l’indice S&P500, et proposer des scénarios dans ce sens afin d’identifier les niveaux de prix susceptibles d’attirer le marché par des jeux de couverture précisément à ces niveaux d’intérêt.
Sous sa forme de courbe, l’indicateur présente des niveaux de prix bruts qui demandent une analyse plus précise. Cela peut être fait en couplant ces niveaux de prix avec une analyse utilisant une autre technologie, telle que les flux d’ordre sur produits à terme, ou encore de type volume profile.
Afin de les rendre exploitables, une seconde disposition de notre outil est disponible, représentée sous la forme de 2 niveaux de prix : un niveau acheteur et un niveau vendeur.
Sur le graphique ci-contre, seuls deux niveaux nous intéressent : les niveaux d’intérêt buy représentés par les deux flèches bleues, respectivement du jour J et de la veille, ainsi que le niveau sell situé à 5930 points. Les autres niveaux présents sur notre graphique sont les niveaux d’exposition market makers. Ils ne seront pas abordés aujourd’hui. Ces niveaux ont déjà fait l’objet d’une première analyse que vous pouvez retrouver ici. Cependant, ils peuvent tout de même être utilisés en concordance avec les niveaux d’intérêt options afin de renforcer leur efficacité, comme cela peut être fait avec d’autres niveaux d’intervention.
Tandis que l’image ci-dessus représente le marché du S&P500 avant l’ouverture du marché, l’image ci-dessous montre la réaction du marché à notre niveau d’intérêt buy. Vous pouvez les retrouver sur le graphique assez rapidement, ceux-ci étant, en plus de leur nom, ornés d’un petit aimant rouge. Après l’ouverture du marché, notre indicateur vous donne deux niveaux correspondant chacun à un scénario de marché. Le premier scénario est prévu pour un marché acheteur, tandis que le second niveau, « sell », est prévu pour un marché typiquement vendeur.
L’interprétation est assez simple : ces niveaux sont d’intérêt pour la plupart des opérateurs. De ce fait, ils essaient de cadrer le marché vers ces niveaux. Dans la majorité des cas, la dérive vers ces niveaux se fait à cause des différentes couvertures mises en place.
L’interprétation est assez simple : ces niveaux sont d’intérêt pour la plupart des opérateurs. De ce fait, le marché y dérive généralement en fonction des couvertures et positions spéculatives mises en place. Dans l’exemple ci-dessus, on remarque clairement que, lors du gap haussier, le marché est directement allé chercher le niveau de la veille, à 6000 points. Ce même niveau a agi comme support tout au long de la session pour finalement clôturer très proche du niveau annoncé. Chez Sigmas7, l’indicateur d’intérêt option est utilisé de cette façon, et il nous permet de fixer un objectif, à la fois d’un point de vue temporel et sur une échelle de prix.
Le graphique présenté ci-contre regroupe au total 24 séances de cotation sur l’indice S&P500. L’échantillon analysé couvre la période du 19 décembre 2024 au 24 janvier 2025. Il est certain qu’un échantillon de 24 sessions n’est pas représentatif, mais il nous permet tout de même de tirer des conclusions
La représentation sous forme de « box plot » s’articule comme suit :
Les valeurs en Y commencent à 0.73 point (minimum), ce qui représente une prévision quasi exacte de la clôture du marché par l’indicateur, en acceptant une marge d’erreur inférieure à 1 point. À l’opposé, la valeur maximale de 105.84 reflète l’écart le plus important observé entre la clôture projetée par nos deux niveaux buy et sell a la clôture réelle du marché. Il est à noter que la majorité des écarts se situe dans une fourchette comprise entre 5 et 50 points, ce qui constitue un premier point intéressant pour notre analyse.
Une analyse plus détaillée met en évidence certains aspects, qui seront utiles dans le développement de stratégies futures. Le 1er quartile (Q1), fixé à 5.875, montre que 25 % des écarts analysés sont inférieurs à ce seuil. En d’autres termes, dans 25 % des cas, les niveaux buy ou sell proposés ont anticipé la clôture réelle avec une marge d’erreur égale ou inférieure à 5.875 points.
La médiane (Q2), à 12.5 représente le point médian des écarts : 50 % des prévisions se situent en dessous de cette valeur. Enfin, le 3e quartile (Q3), à 46.25 points, cela indique qu’environ 75 % des écarts observés sont inférieurs à ce seuil, tandis que les 25 % restants concernent des écarts plus importants, souvent liés à des événements de marché atypiques ou à des conditions exceptionnelles.
Compte tenu de la taille relativement restreinte de l’échantillon présenté, il serait prématuré de tirer des conclusions définitives de cette étude. Il sera intéressant, lorsque l’échantillon sera plus conséquent, d’étudier les performances dans différentes conditions de volatilité, de tendance, ainsi que toutes les variables pouvant influencer la précision de notre indicateur. Toutefois, ces observations offrent des pistes intéressantes pour l’élaboration de stratégies futures. Si vous souhaitez retrouver l’historique de notre indicateur, celui-ci est disponible, que ce soit sur Discord ou sur X.com, où nous publions quotidiennement nos analyses sur le marché du S&P500. Tout comme une version mise à jour en fin de journée sur notre plateforme.
Le graphique ci-dessous est le parfait exemple d’une session où notre indicateur n’a pas trouvé sa place. Après un fort gap baissier, et malgré une évolution stable au cours de la séance, le marché ne reviendra pas sur nos niveaux d’intérêt options.
À l’inverse, la semaine précédente, nos niveaux ont relativement bien fonctionné, du lundi au vendredi, en indiquant en moyenne, selon les scénarios joués, la clôture du marché du S&P500 à 6 points près.
Nous aborderons ensemble dans un futur proche, la manière d’utiliser notre indicateur d’intérêt options. En attendant, suivant l’exemple de la semaine précédente, la stratégie du vertical spread constitue une bonne alternative au trading purement directionnel. Ce n’est toutefois pas la seule stratégie. De nombreuses stratégies options existent et permettent d’exploiter nos niveaux de manière bien plus élaborée. Cependant, comme mentionné précédemment, celles-ci feront l’objet d’études de cas et d’analyses distinctes.
Le Long Spread ou vertical spread est une stratégie haussière à delta positif. Pour cela elle combine l’achat et la vente d’options Call ou Put à différents prix d’exercice, mais à la même échéance. Avec cette stratégie, le profit comme le risque sont tous deux limités
Si cette stratégie vous intéresse et vous souhaitez en apprendre plus, un article qui reprend le concept du vertical spread est disponible.
Le Long Call Spread est une stratégie haussière qui repose sur l’utilisation d’options d’achat. Elle consiste à acheter une option d’achat avec un prix d’exercice plus bas, pariant ainsi sur une hausse de la valeur de l’actif sous-jacent. En parallèle, une option d’achat avec un prix d’exercice plus élevé est vendue, ce qui permet de réduire les risques et de diminuer le coût total grâce au crédit récolté.
Le principal avantage de cette stratégie réside dans le contrôle du risque tout en permettant de profiter de la hausse de la valeur, notamment dans notre exemple pour atteindre certains niveaux en fin de séance. Si le prix de l’actif évolue selon notre anticipation, la valeur de l’option d’achat achetée augmente également. Toutefois, la vente de l’option d’achat avec un prix d’exercice plus élevé fixe une limite aux pertes, ce qui contribue à une meilleure gestion du risque.
Cette première analyse nous permet de prendre en main de notre indicateur d’intérêt options. Bien que l’échantillon étudié soit limité, les résultats obtenus sont encourageants, permettant l’identification de niveaux d’intervention intéressants avec pour objectif de développer des stratégies associées.
Cette étude aborde le comportement du prix au cours de la journée du 3 décembre 2024, en relation avec nos outils et nos niveaux, afin d’introduire leur utilisation.
Cette analyse reprend la journée du 4 décembre 2024 en posant les hypothèses de l’évolution du prix autour des niveaux Market Maker, suivi d’une mise en situation.
Dans cette étude de cas, on utilise la stratégie du vertical spread afin de profiter de la hausse du S&P 500 tout en gérant strictement son risque.
Cette analyse va reprendre les données disponibles dans la section portefeuille de notre plateforme en y ajoutant un peu de contexte
Consultez nos articles pour en apprendre davantage sur le fonctionnement des options et sur notre approche unique à leur égard.
Explorez nos différentes approches en matière d’options, allant du classique ‘Iron Condor’ à nos structures les plus spécifiques.
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